Oh, hey ! Ça va ? Bienvenue sur un autre post sur mon autobiographie. Aujourd'hui, je parle du processus de rédaction, plus précisément de la façon dont j'ai commencé à écrire Le livre. Ce post est la réponse à une seule question ; je pourrai couvrir d'autres questions liées à la rédaction dans les posts suivants, puisque celui-ci est déjà assez long. Tu es nouvelle ou nouveau ? Hey, bienvenue ! Sur Le Blog, je partage mon parcours d'auteure autoéditée ; jusqu’ici, j'ai donné un aperçu de mon autobiographie dans la Partie I. Bonne lecture !
Sommaire
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Comment as-tu commencé à écrire Le Livre ?
Les Émotions
Oh... je ne sais même pas par où commencer. Et je ne savais définitivement pas par où commencer, où aller, ni vers qui me tourner lorsque je me suis lancée dans l'écriture en 2020. J'avais tellement peur, et j’étais tellement anxieuse. Je n'avais jamais écrit de livre auparavant et j'avais l'impression qu'il me fallait une sorte de diplôme en lettres pour ne serait-ce qu'envisager l'idée d'écrire un livre. J'ai eu beaucoup de mal à me convaincre que ça n’avait pas à être le cas. Je n'étais pas non plus une grande lectrice, n'ayant pas lu un seul livre non académique depuis des années.
J'ai écrit le manuscrit entièrement en anglais, et au cas où tu ne le saurais pas, le français est ma langue maternelle. J'ai une assez bonne maîtrise de l'anglais, mais écrire un livre dans une langue étrangère, c'est une toute autre affaire. Ce qui est étrange, c'est que même si je me sens plus à l'aise en anglais – en particulier sur certains sujets que je n'ai appris ou expérimenté que dans cette langue – je craignais toujours que mon écriture ne soit pas assez bonne pour publier un livre entier. Je me demandais également si mes expériences justifiaient vraiment la rédaction d'un livre. J'ai passé beaucoup de temps à effectuer des recherches sur des personnes qui avaient écrit des autobiographies, et elles semblaient toutes avoir accompli beaucoup plus. Elles avaient fait des choses impressionnantes qui, pour moi, justifiaient la rédaction d'un livre. Il y a même une entrée de journal à ce sujet qui faisait partie de ma postface, mais que j'ai supprimée lors de ma dernière révision. Cette fois, je n'ai pas supprimé l'entrée de journal à cause de ma peur d'être vulnérable, comme j'en ai parlé dans mon post précédent ; je l'ai supprimée sur recommandation de mon éditrice, qui m'a suggéré de terminer Le Livre avec mon dernier chapitre. C'est presque ce que j'ai fait ; je voulais tout de même que ce qui se trouve actuellement dans la postface soit écrit et publié dans mon livre. Cependant, il se peut que je partage cette dernière entrée de journal ici, sur Le Blog, après la publication du Livre.
Même si je redoutais ce que les gens allaient penser de mon livre, je redoutais encore plus de revisiter certains endroits – les endroits sombres. Maintenant qu'ils allaient faire partie de mon autobiographie, je savais que j'allais devoir éprouver à nouveau des sentiments douloureux alors que j'essayais de les expliquer par mes écrits. Et si mon rêve ne devenait pas réalité ? Quel serait l'intérêt d'écrire un livre sur les rêves si le mien ne se réalisait pas ? La plupart des personnes qui ont écrit des autobiographies l'ont fait après que ce qu’elles ont raconté s’est produit. Bien sûr, en 2020, lorsque j'ai commencé à écrire Le livre, la période de 2017 à début 2020 s'était déjà écoulée ; en revanche, la seconde moitié de 2020 jusqu'à la première moitié de 2024, pas encore.
Quelque chose d'autre qui a rendu difficile le fait de commencer à écrire mon autobiographie a été de découvrir qu’une autobiographie moyenne comptait environ 80 000 mots ; la moitié de ce nombre de mots était déjà intimidant, et je n'arrêtais pas de me demander comment j'allais faire pour écrire autant de mots.
Tout cela pour dire que j’étais terrifiée pendant des mois ! Le niveau de procrastination associé à la rédaction de ce livre a dépassé tout ce que j'avais connu auparavant. Laisse-moi de te présenter mon chronogramme de rédaction.
Le Chronogramme
Décembre 2019 est le moment où mon désir d'écrire un livre a émergé. C’était initialement une pensée, qui a évolué vers un sentiment, avant de se transformer en un désir brûlant en janvier 2020. À l'époque, je venais de commencer un nouveau job et je préparais un examen, alors j'ai utilisé ça comme prétexte pour ne pas écrire. Mais au fond de moi, j'avais simplement peur.
Une fois adaptée à mon travail et lorsque je n'avais plus à étudier pour mon examen, ma nouvelle excuse était le fait que je devais remplacer mon ordinateur. Oui, mon ordinateur de l'époque était vieux et avait quelques problèmes, mais Word fonctionnait très bien. Je me répétais que je commencerais à écrire une fois que j'aurais un nouvel ordi. Puis j'ai obtenu un nouvel ordi en avril 2020. Je travaillais de chez moi et j'avais plus de temps libre, mais je n'arrivais pas à me mettre à saisir. J'ai cherché « Comment écrire un livre » sur YouTube et Google dix-huit millions, quatre cent soixante-seize mille, neuf cent trente-deux fois. Sans blague, j'ai compté (😉). La recherche, c'est tout ce que je faisais pour me convaincre que je progressais dans la rédaction de mon livre.
Lorsque j'ai finalement créé le document Word DCTMWT sur mon nouvel ordinateur pour réellement commencer à écrire, je l'ai fait deux semaines avant de déménager des États-Unis pour le Cameroun, juste pour pouvoir utiliser le fait que je devais faire mes valises comme excuse pour ne pas écrire. J'ai écrit une page – la préface – ce jour-là. Puis je suis rentrée chez moi, et quelle meilleure excuse pour ne pas écrire que de vouloir être avec ma famille et mes amis ? Je veux dire... quel genre d'être humain aurais-je été si j'ouvrais mon ordinateur, ne serait-ce qu'une heure, alors que je pouvais être en train de rattraper le temps perdu avec tout le monde en tout temps ?
La prochaine fois que j'ai ouvert le fichier, c'était exactement deux mois plus tard, le 20 juillet ; je ne me souviens pas à quel point j'ai écrit, mais ce n’étaient certainement pas des tonnes. J'ai commencé mon programme de master en marketing en ligne en septembre 2020, et la rentrée académique était l'occasion pour moi de me mettre dans l'ambiance de l'écriture. J'ai continué à effectuer des recherches, j'ai regardé des vidéos YouTube utiles, mais je n'ai pas beaucoup écrit. J'avais commencé un nouveau programme, je n'avais donc pas le temps d'écrire un livre haha. Les dimanches étaient censés être les jours ou j’écrivais. Certains jours, j'écrivais une ou deux pages, d'autres, juste quelques paragraphes, voire aucun.
Bon, je crois que je vais passer directement au moment où j'ai enfin commencé à écrire de façon régulière. Alors, quand était-ce ? En avril 2021. Ouais... presque un an après avoir écrit la première page. Qu'est-ce qui s'est passé ? Eh bien... l'un de mes objectifs pour 2021 était de publier Le Livre en octobre, et pour cela, je voulais qu'il soit prêt en août. J'ai écrit quelques pages çà et là les week-ends à partir de janvier, mais me retrouver à quatre mois de mon échéance, sans un plan clair sur la façon dont j'allais finir d'écrire un livre entier, a été mon signal d'alarme. Le 18 avril à 23 heures, j'ai donc dressé une liste des sujets que je voulais aborder dans Le Livre et j'ai planifié approximativement le moment où j'écrirais sur chacun d'entre eux. Et chaque soir, j'ai passé environ trois heures devant mon ordinateur pour remplir mon devoir quotidien de rédaction. Les jours où je n'avais pas cours ou de devoirs liés à l'école, je passais plus de temps à écrire.
Ce n'était pas facile – et c'est le moins que je puisse dire – mais en juin 2021, j'avais réussi à écrire la majeure partie de ce que tu liras sur les années 2017 à 2020. Comme je n'ai pas pu publier Le Livre cette année-là comme prévu initialement, j'ai écrit sur les premiers mois de 2021 à la fin de cette année-là. Je n'ai pas écrit en 2022, et je n'ai pas non plus travaillé sur quoi que ce soit en rapport avec ce livre cette année-là. J'ai donc recommencé à écrire début 2023 jusqu'au 8 juillet 2024 ; dans la mesure du possible, j'ai gardé un minimum de trois mois entre un événement et le moment où j'écrivais à son sujet.
Comme c'est sûrement le cas pour de nombreux(ses) auteur(e)s, mon processus de rédaction n'était pas linéaire. Ainsi, même si en juin 2021, j'avais déjà écrit une bonne partie du Livre, je suis quand même revenue en arrière dans les années suivantes pour ajouter ou supprimer des sections, selon ce que je jugeais nécessaire. Cela dit, je n'aurais rien fait de tout ça si je n'avais pas reçu, d'une manière ou d'une autre, la confirmation que je devais, en effet, écrire un livre.
La Confirmation
Tout au long de l'été 2020, alors que j'étais de retour à Yaoundé depuis Chicago, j'ai commencé à me sentir un peu plus à l'aise avec l'idée d'écrire un livre. Mais juste l'idée. Avant de quitter les États-Unis et après avoir écrit la première page, je me souviens avoir prié et demandé à Dieu de me montrer si écrire ce livre était même une bonne idée. Je Lui ai dit que je ne voulais pas la célébrité, que mon but n'était pas de devenir une auteure de best-sellers (enfin... ce serait bien, mais ce n'était pas le but ou la motivation), et que je serais heureuse si une personne dans le monde entier, une seule, gagnait à lire mon livre. J'ai d'abord pensé que cette personne serait ma petite sœur Emma (pas son vrai nom), qui a quatre ans de moins que moi ; j'étais d'accord pour qu'elle soit cette personne, mais j'avais besoin d'une confirmation.
Je ne savais pas comment j'allais obtenir cette confirmation sans parler du Livre à qui que ce soit, alors j'ai prié. Et tout au long de cet été, j'ai eu quelques conversations révélatrices avec ma famille et mes amis.
Ma petite sœur et moi parlions souvent de ses rêves et des choses qu'elle voulait accomplir. Elle ne savait pas qu'il existait un chemin pour accomplir certains d'entre eux, et je me souviens encore de la lumière et de la quasi-incrédulité sur son visage, lorsque je lui ai montré les voies possibles pour arriver là où elle voulait. Pour certains de ses autres objectifs, elle n'avait pas de modèle direct ou accessible, alors j'ai partagé des bribes de mon histoire pour l'encourager à ne pas attendre d'avoir vu quelqu'un faire les choses qu'elle voulait faire avant de les faire. Et à bien des égards, Emma et ma nièce aînée Nora (pas son vrai nom non plus) ont contribué à la rédaction de mon autobiographie. J'ai noté certaines questions qu'elles m'ont posées sur mon parcours aux États-Unis, pour me rappeler d’y répondre également dans Le Livre. Par exemple, elles sont la raison pour laquelle j'explique le processus de recherche d'un appartement avec autant de détails.
J'ai également discuté de santé mentale avec une amie qui avait eu quelques difficultés avec la sienne. Je me suis identifiée à son histoire et j'ai partagé des bribes de la mienne. C’était bon d'avoir une conversation ouverte sur la santé mentale avec quelqu'un qui ne pensait pas que ça ne concernait qu'un groupe spécifique de personnes, et je voulais que plus de gens le comprennent.
« Tu as fait renaître en moi le rêve ». C'est ce que quelqu'un d'autre m'a dit au cours d'une conversation. Je n'avais et je n'ai toujours absolument aucune idée de la façon dont j'ai fait ça, mais quand je l'ai entendu prononcer ces mots, je me suis dit : « Okay, Seigneur, j’ai compris. N'en dis pas plus ».
Réflexions finales
La rédaction de mon autobiographie a été thérapeutique et enrichissante. Autant j'ai découvert de nouvelles choses sur moi grâce à ce livre, autant il m'a permis de me reconnecter à qui j'étais déjà. C'est un sujet bien trop profond pour être abordé en conclusion d'un post, alors j'y reviendrai à l'avenir et tout au long du temps que nous passerons ensemble sur Le Blog. 😉
Du point de vue de l'écriture, voir mes progrès, à la fois en termes de style et de nombre de mots, a été l'une de mes parties préférées. J'ai aimé écrire, utiliser des mots pour raconter une histoire et décrire des choses d'une manière dont je ne l'avais jamais fait auparavant. J'ai fait une capture d'écran lorsque j'ai atteint 40 000 mots et presque à chaque fois que j'en ai atteint 10 000 de plus. Le Livre comptait un peu plus de 85 000 mots lorsque j'ai terminé la toute première version en juin 2021. Après avoir écrit un peu plus, j'en étais à 90 000 mots en septembre. Bien sûr, écrire un livre ne se résume pas au nombre de mots qui s’y trouvent, mais je ne saurais dire à quel point j'étais heureuse d'avoir franchi ce cap, sachant que 40 000 mots me semblaient autrefois inaccessibles. Je suppose que tout est vraiment un processus...
Par-dessus tout, je suis fière de moi pour avoir persévéré malgré le doute, le syndrome de l'imposteur, les sujets difficiles et la peur. Même lorsque j'ai pensé que ça n'en valait pas la peine, j'ai continué à écrire, parfois les larmes aux yeux. Même lorsque les choses n'ont pas fonctionné et que mon rêve ne s'est pas réalisé en 2021 et que je n'ai pas pu publier Le Livre, j'ai continué à écrire, à réviser et à travailler sur ce site Web. Pour la première fois de ma vie, j'ai fait quelque chose sans être prête à 100 % ; sans avoir tous les outils et toutes les connaissances et ressources financières ; sans connaître toutes les réponses, et sans aucune visibilité sur la ligne d'arrivée. J'apprenais au fur et à mesure ; c’était effrayant, mais je suis fière de m’être surpassée à ce point.
Écrire un livre – surtout en tant qu'auteure autoéditée – m'a également fait aimer la lecture et m'a forcée à prêter attention à certaines choses que je négligeais auparavant. Comme la page des droits d'auteur au début d'un livre. Sans blague, maintenant je lis chaque mot sur chaque page de chaque livre que j'achète.
Super long post aujourd'hui, alors je pense que je vais m'arrêter là. Merci d'avoir tenu jusqu'à la fin. Comme toujours, utilise #DCTMWT (Dreams Come True and Mine Will Too) ou #RDRMDA (Les Rêves Deviennent Réalité et les Miens le Deviendront Aussi) sur les réseaux sociaux et tague-moi sur tes posts. On se dit à bientôt ? Okay, j'ai hâte !
Câlins,
Danielle
Merci de partager cela avec nous. Câlins ! 😊
👍Très édifiant ! Il faut véritablement de la patience , du courage et de la persévérance et par dessus tout la FOI pour réaliser ses rêves ! Merci de partager ces expériences personnelles, qui nous motivent et nous rappellent qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre et pour atteindre ses objectifs !
“ C’est Dieu qui a commencé …:🎵”
——KS Bloom
Bisous !